La santé est bien plus qu’une absence de maladie !

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L’OMS la définit par « un état complet de bien-être physique, mental, social et environnemental. »

La jouissance d’une certaine autonomie, le sentiment d’avoir du pouvoir sur sa vie, la possibilité de faire des choix par soi-même, de décider pour son existence en général et pour son corps en toute connaissance de cause (choix éclairé) font également partie intégrante de la santé.

Par conséquent, la santé est aussi l’alignement avec « qui l’on est vraiment » dans notre famille, notre couple ou plus largement dans le monde, dans l’univers. Tout cela définit notre essence spirituelle, nos valeurs, nos croyances.

Dans la vie quotidienne, notre corps et notre esprit doivent constamment mobiliser des capacités d’adaptation pour rester en équilibre. 

Les neurosciences et la médecine psychosomatique ont largement démontré que le corps et l’esprit sont intimement liés  : Les pensées et les émotions agissent sur les cellules et les organes.

Une peur intense – et l’état de choc qu’elle provoque – peut littéralement modifier le fonctionnement du cerveau et du système nerveux en altérant les capacités cognitives de la personne et en parasitant son discernement.

De son côté, le corps envoie des signaux tels que la faim, le froid, la soif, le stress, la fatigue, etc. pour enclencher des régulations. Si celles-ci n’ont pas lieu, un déséquilibre prolongé peut engendrer une maladie, par exemple.

Virginia Henderson (1897-1996) infirmière, enseignante, chercheuse américaine et personne phare dans le domaine du développement des soins infirmiers, a mis en évidence   14 besoins fondamentaux de l’être humain. C’est sur la base de cette analyse que se construit le processus de soins infirmiers « nursing » auprès du bénéficiaire de soins.

  • respirer, maintenir un niveau d’échanges gazeux et une bonne oxygénation
  • boire et manger
  • éliminer
  • se mouvoir, se déplacer à sa guise
  • dormir, se reposer
  • se vêtir
  • maintenir une température corporelle adéquate
  • être propre, protéger ses téguments (les divers tissus de son organisme)
  • éviter les dangers, pouvoir se mettre en sécurité, ne pas subir d’atteintes corporelles ou être menacé psychiquement
  • communiquer avec ses semblables, être en lien avec des personnes significatives
  • agir selon ses valeurs, ses croyances, pouvoir faire des choix (sur la base de vraies alternatives)
  • s’occuper en vue de se réaliser, faire des activités créatrices
  • se recréer, se divertir
  • apprendre, se cultiver

Dans la vision de Virginia Henderson, la santé de la personne et son autonomie dépendent de sa possibilité à satisfaire ses besoins avec ou sans aide extérieure.

L’être humain est fondamentalement un être social qui interagit avec ses pairs dans un environnement donné. Pour cela, il engage constamment ses capacités d’adaptation.

Pour se maintenir en équilibre, nos cellules ont, elles aussi, des besoins physiologiques spécifiques.

Les matières premières indispensables pour garantir leur bon fonctionnement sont : les acides aminés, les acides gras, les vitamines, les oligo-éléments, les sels minéraux et les BACTÉRIES !

Il faut savoir que le corps héberge environ 100 milliards de bactéries qui se trouvent sur la peau, dans la bouche, le nez, les voies urinaires et génitales et dans les intestins. Ces bactéries participent à la digestion et assurent en première ligne nos défenses immunitaire. De récentes découvertes ont montré que la richesse de la flore intestinale joue un rôle fondamental pour se maintenir en santé ou pour la recouvrer. 

De plus, nous bénéficions d’un système immunitaire qui est composé d’un réseau de cellules très organisées et éducables (avec une mémoire) pour défendre notre corps en cas d’agressions. 

Il est composé de cellules lymphocytes qui peuvent agir directement en fabriquant différentes substances (des cytokines), des enzymes (protéases) et des anticorps pour détruire les agresseurs de notre organisme. 

Citons encore 2 mécanismes qui participent activement aux défenses immunitaires : la fièvre et l’inflammation. 

La fièvre stimule les défenses immunitaires et ainsi, les germes se reproduisent moins rapidement. 

L’inflammation est provoquée par un afflux de sang porteur de globules blancs qui encapsulent les micro-organismes pathogènes avant de les détruire. 

Tous ces éléments constituent notre immunité naturelle.

Le système immunitaire se développe pendant les premières années de la vie et son efficacité va dépendre de la possibilité de l’enfant à être confronté à des environnements diversifiés et non aseptisés. On a observé, par exemple, que la vie en milieu urbain est moins favorable au développement d’anticorps naturels susceptibles de se réactiver ultérieurement pour protéger l’organisme que la vie en milieu rural. 

L’immunité naturelle continue de se développer à l’âge adulte pour autant que l’on permette aux processus immunitaires d’intervenir sans les court-circuiter systématiquement par des médications chimiques (par exemple, par des cures répétées d’antibiotiques, des prises systématiques d’aspirine). 

Le corps et la psyché bénéficient de forces de guérison immenses. Connaître les besoins de son corps physique et la connaissance de sa psyché permettent d’être à l’écoute de ses besoins pour pouvoir répondre aux défis qui se présentent. 

Toutefois, la restauration d’un équilibre mobilise des capacités adaptatives qui ne sont pas toujours possibles ; la maladie physique ou psychique apparaît et il devient alors nécessaire de se faire aider par un professionnel. 

Avoir la liberté de choix du professionnel et de la thérapie sont essentiels. Faire un choix éclairé sur la base de ses valeurs et de sa vision de la vie intègre à part entière la personne dans le processus thérapeutique. Nous savons aujourd’hui que la confiance et une participation active aux traitements sont les bases nécessaires pour une guérison ou du moins une amélioration de l’état de santé.


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